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Le coton : une matière durable ?

Photo coton

Depuis plus d’un an, nous avons accumulé beaucoup de connaissances sur les matières naturelles. Nous avons décidé de partager avec vous les fruits de nos recherches approfondies sur le coton.

L’article d’aujourd’hui se focalise sur l’impact des méthodes conventionnelles ainsi que sur la question (pas si évidente) de la consommation d’eau du coton.

Notre objectif est d’offrir une vision transparente et éclairée, appuyée par des sources scientifiques et des références de qualité. Nous avons fait de notre mieux pour rendre l’information accessible, bien que la complexité du sujet rende certains aspects techniques.

Alors, on ne vous apprend rien : l’industrie textile est l’une des plus polluantes, et la culture du coton conventionnel y contribue significativement.

Utilisé dans la plupart des linges, le coton conventionnel est responsable de 24% des insecticides et 11% des pesticides mondiaux (Arjen Hoekstra, « Globalization of Water », 2008), en plus d’autres produits chimiques. Ces substances réduisent la fertilité des sols, augmentant ainsi le besoin en eau et en engrais. 

Le coton conventionnel nécessite également une quantité d’eau considérable pour sa culture, allant de 5 260 litres (CNRS, 2005) à 10 000 litres d’eau par kilogramme de coton (Water Footprint, 2017). Cette forte consommation est notamment liée à l’usage intensif de pesticides et d’engrais chimiques.

Image article - Pesticide
(Et on est qu'au début de nos découvertes...).

Les fibres de coton, imprégnées de produits chimiques, exigent un nettoyage intensif, impliquant un usage massif d’eau et, évidemment, d’autres produits chimiques pour leur décontamination.

Par ailleurs, les produits utilisés dans la culture du coton causent aussi de graves problèmes de santé chez les producteurs et les communautés locales, à cause de substances reconnues comme cancérigènes et responsables de déformations chez les enfants

Image article - Pendjab

Ces pesticides représentent un risque pour nous, consommateurs, utilisant ces produits au quotidien en sortant de la douche ou en allant passer une bonne nuit de sommeilLes perturbateurs endocriniens ne disparaissent pas avec les lavages, d’où l’importance, pour nous, de vous en informer.

La culture du coton biologique, en revanche, est bien plus respectueuse des hommes et de l’environnement, s’affranchissant des pesticides et produits chimiques. Elle permet également de réduire de 10 à 25 fois la consommation d’eau par rapport à celle du coton conventionnel (resp. Textile Exchange en 2017 et WWF en 2016). Chez Hésiode, nous faisons le choix d’aller encore plus loin : en évitant la teinture, nous réduisons au maximum notre impact environnemental et protégeons les peaux les plus sensibles ainsi que les enfants.
 

Le coton bio, ça reste toujours du coton qui consomme de l’eau, non?

Alors oui, mais c’est un peu plus compliqué que ça.

Pour évaluer son impact réel sur les ressources aquatiques, il faut distinguer l’eau irriguée de l’eau de pluie.

Image article - Eau irriguée vs eau pluviale

Et il s’avère que 41% de la production mondiale de coton ne nécessite aucune irrigation artificielle selon le Comité consultatif international du coton (CCIC). Et pour cause : le coton est un xérophyte, une plante adaptée aux climats secs, mais nécessitant de l’eau durant son cycle de croissance. Il y a en revanche de fortes disparités en fonction des régions.

Image article - coton et climat

Et tout comme vous, nous avons été très surpris d’apprendre que la culture du coton était loin d’être la plus consommatrice d’eau. Le coton ne consomme que 3% de l’eau issue de l’irrigation artificielle à l’échelle de toute l’agriculture, contre 15% pour le blé, 13% pour le riz, 10% pour le maïs et aucune pour le lin selon une étude de l’université de Twente aux Pays-Bas (Twente Water Centre, Mekonnen et Hoekstra, 2011). 

image article coton denizli

Ainsi, le coton a des besoins importants en eau, mais l’eau pluviale peut être suffisante pour sa culture. L’origine du coton que nous utilisons et les conditions de sa culture sont des considérations essentielles si l’on veut préserver l’environnement. Chez Hésiode, nous nous inscrivons pleinement dans cette logique en sourcant notre coton biologique dans la région égéenne en Turquie.  

Comme le souligne Kate Fletcher, chercheuse sur le thème de la « Slow Fashion », dans son livre « Sustainable Fashion and Textiles » : il n’existe pas de fibre naturelle « parfaite ». Pour réduire notre impact, changeons progressivement nos habitudes de consommation en privilégiant des produits biologiques de meilleure qualité et plus durables.

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Okan, fondateur d'Hésiode

À propos de l'auteur

Okan Ulu

Co-fondateur d'Hésiode

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